L'ENT des collèges de la Loire

Archives année 2017/2018

4ème - Le sport au collège

Par Administrateur joseph-collard, publié le mardi 26 juin 2018 16:21 - Mis à jour le mardi 26 juin 2018 16:21
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Afin de se préparer au mieux à réaliser un reportage sur la course solidaire du collège qui a eu lieu vendredi 25 mai, quelques élèves de 4èmeG ont étudié de près un dossier de presse consacré au sport.

 

Afin de se préparer au mieux à réaliser un reportage sur la course solidaire du collège, quelques élèves de 4èmeG ont étudié de près un dossier de presse consacré au sport. 

Ils se sont demandé pourquoi l’Education Nationale investit dans l’E.P.S au collège et en quoi cette discipline apprend à agir en réfléchissant. Ils se sont également rendu compte que certaines questions se posent comme la diffusion du sport féminin ou le dopage de certains jeunes sportifs. Nos reporters en herbe ont ensuite réfléchi à l’opportunité  que représente un événement sportif pour se sentir citoyen.

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Investir dans le sport à l’école.

 

Nombreuses sont les personnes qui sont d’accord pour développer davantage l’éduction physique et sportive à l’école. Malgré la mise en place d’initiatives afin de promouvoir cette politique, elles ne sont malheureusement pas suffisantes. Des raisons devraient pourtant encourager les politiques à développer la pratique du sport et de l’activité physique à l’école…

Pourquoi encourager le sport à l’école ?

  • Le sport à l’école contribue à la santé de la jeune population et permet par exemple de combattre des risques d’obésité ou d’affections liées à la sédentarité.
  • Cette discipline augmenterait les performances scolaires, tout en améliorant le comportement des jeunes et en les aidant à se sentir mieux dans leur peau.
  • Ainsi, en étant au sein d’une équipe, les jeunes sportifs se verraient soutenus par l’ensemble de leur établissement et ressentiraient donc un sentiment d’appartenance.
  • Grâce à l’EPS, des futurs champions peuvent également voir le jour et engager une carrière sportive.

 

                                                                                                                         Léa

(Résumé d’un article paru sur http://mangerbouger.be )

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E.P.S: apprendre à agir en réfléchissant.

 

L’EPS s’intéresse à la personne de manière globale. Elle lui apprend à résoudre des problèmes de la vie quotidienne et à adopter les comportements de responsabilité, de solidarité et de citoyenneté indispensables à la vie sociale.

Quelle est la place du corps à l’école aujourd'hui ?

L’école a encore tendance à donner une place plus importante aux facultés intellectuelles qu’à la personne tout entière. L’éducation physique et sportive est alors censée permettre d’évacuer certaines fatigues et surcharges intellectuelles.  Le corps est essentiellement considéré comme une enveloppe. Pourtant, l’identité d’une personne s’exprime par son action sur le monde à travers son corps. Cela renforce la place qu’occupe l’EPS, comme l’une des seules disciplines qui mette en avant le corps et l’individu dans sa globalité.

A quoi sert l'EPS aujourd'hui à l'école ?

  • L’EPS peut avoir un rôle thérapeutique : effet positif sur la santé, sur le stress. L’EPS permet aux élèves d’avoir un moment d’activité de détente.  
  • Elle développe chez l’élève des capacités, des habiletés méthodologiques ou motrices, qui lui permettent de résoudre les problèmes de son existence quotidienne (marcher dans la rue en évitant les voitures), ou les obstacles relatifs à l’apprentissage.
  • Elle peut aussi contribuer à réduire certaines inégalités de départ, y compris sociales et familiales. La réussite rencontrée dans les activités d’EPS a permis de retenir à l’école certains élèves décrocheurs.

Qu’apprend-on en EPS ?

Les enseignants visent plusieurs types d’acquisition chez les élèves : les apprentissages spécialisés, le développement du potentiel d’adaptation, la transformation des attitudes et l’acquisition de méthodes de travail. L’EPS offre à l’élève la possibilité d’expérimenter des activités très variées : dans divers milieux (l'eau, la neige), dans diverses configurations (seul ou en groupe). L’EPS s’efforce de développer un individu capable de s'adapter.

 

En quoi l'EPS peut-elle contribuer à l'éducation à la santé, à la responsabilité, à la sécurité, à la citoyenneté ?

Si l’on reprend les objectifs de transformation, le bien-être physique et psychologique, l’estime de soi participent à l’objectif de santé. On peut lui faire vivre des expériences qu’il mettra en rapport avec sa santé, en espérant qu’il comprenne que cette connaissance de soi est réutilisable dans sa vie future. Ces connaissances lui seront utiles plus tard.

L’EPS peut aider l’élève à mieux estimer les risques réels et à mieux connaître ses propres capacités. Cet apprentissage s’effectue à travers des actions comme parer, aider, choisir un niveau de difficulté… seul ou avec les autres. Les élèves deviendront plus responsables si on les encourage à faire des choix, à être actif, à jouer un rôle. L’EPS propose aussi différents rôles sociaux aux élèves. Chacun peut être tour à tour arbitre, adversaire, partenaire, spectateur, chronométreur, etc. Le cours crée les conditions d’apprentissage de comportements citoyens pour organiser un groupe, respecter les règles et accepter les différences.

                                                                                                                               Léo B

D’après un article de Yves Eveillard et Jean Trohel.

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Un ados sur dix guetté par le dopage sportif.

Les jeunes sportifs se portent mieux que les non-sportifs car ils ont une meilleure hygiène de vie (alimentaire, non-fumeurs…)

Mais les  personnes qui pratiquent intensément  le sport, plus de 8 heures par semaine, sont plus tentées par le dopage, pour être plus compétitives en termes de résultat et d’endurance. Elles utilisent des substances comme la caféine, la créatine, les amphétamines ou les corticoïdes. Le dopage provoque la violence et des blessures du fait d’une prise de risques accrue et d’une compétition exacerbée.

Les adolescents utilisent le dopage pour se faire remarquer sportivement.

La plupart des garçons utilise le dopage dans les sports collectifs tandis que la plupart des filles utilise le dopage dans les sports individuels comme les arts martiaux.

Le dopage augmente d’année en année et les adolescents se dopent même s’ils  savent que cela met leur santé en péril.

                                                                                                                                  Ysaline B.

(Résumé d’un article de Bruno Vincent,  paru dans l’Humanité, 27/04/2010)

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MÉDIATISER LA SPORT AU FÉMININ

Augmenter la diffusion des épreuves sportives féminines dans les programmes télévisés est une des priorités du ministère. D’après un rapport du Conseil supérieur de l’audiovisuel, 85% des retransmissions à la télévision sont consacrées aux sports masculins.                                                                                                                                

 Entre 2012 et 2014, la part du sport féminin dans les programmes sportifs télévisés a doublé. Pourtant à l’heure actuelle le décret ne liste que les grandes compétitions masculines de football, de rugby. 

                                                                                                                                  Romane G.

(Résumé d’un article paru sur www.sports.gouv.fr, le 19/05/2016.)

 

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 A la lumière de tous ceci, nos élèves de 4ème  ont pu rédiger des questions pertinentes à poser à leurs camarades de 6ème et de 5ème, sur le terrain. Ils les  ont interviewés vendredi 18 mai, au stade de Beauvallon, à Saint Héand. Ce jour-là, les jeunes collégiens été très motivés pour courir et récolter des dons au bénéfice de l’association ADDAT, qui aide la recherche médicale afin de soigner une maladie due à un déficit en alpha-1 antitrypsine.

Léa, Romane et Ysaline ne manqueront pas de vous rapporter les propos des jeunes coureurs ainsi que de vous communiquer le montant total des dons récoltés.

                                                                                                              Mme Bonche